samedi 11 avril 2015

15. Maryse Hilsz

Vient l’escadron des aventurières de l’air qui, quand elles ont survécu à leurs aventures aériennes, sont plus qu’à leur tour entrées dans la Résistance, parmi elles, Maryse Bastié et sa consœur et concurrente, Maryse Hilsz, issue elle d’une famille très modeste, s’engouffre dans l’aventure aérienne. Née en 1901, simple modiste, elle s’inscrit à vingt-trois ans dans un concours de parachutisme alors qu’elle n’est jamais montée dans un avion. Multipliant les sauts d’exhibitions pour financer son brevet, elle est considérée comme une femme d’action élégante et à forte personnalité. Virtuose en très peu de temps, elle réalise en 1930, un an après avoir obtenu son brevet, le record de longue distance Paris-Saigon-Paris, là où Hélène Boucher déclare forfait. Trois ans après Saigon, elle augmente son record de distance et de vitesse par un Paris-Tokyo-Paris. Dans la foulée, elle améliore son record d’altitude en avion à hélice avec 14 310 m, jamais égalé pas une femme. Maryse pilote et répare seule son avion. En décembre 1937, la jeune femme bat le record de vitesse masculin Paris-Saigon, effectuant le vol en quatre jours. En 1941, elle entre dans la Résistance. A la Libération, le ministre de l’air communiste crée un corps français de pilotes femmes à l’image de celui existant en Urss, mais le recrutement prend fin dès 1946. Maryse, sous-lieutenant de l’armée, trouve la mort dans ses fonctions, à quarante-cinq ans.


Maryse Hilsz 1901-1946


Bastié Maryse, Ailes ouvertes : carnet d’une aviatrice, 1937
Bastié Cédric, L'Aventure Maryse Bastié, Éditions Nouvelles, 2007
Clément Virginia, Maryse Bastié, 1956
Marck Bernard, Elles ont conquis le ciel, Éditions Arthaud, 2009
            Vice-amiral Amanrich, Une française, Maryse Bastié, 1953
  

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